dimanche 31 octobre 2010

Leçons de séduction - 21 à 30

Comme tous les dimanche (enfin, ça fait 2 dimanches...), voici les 10 nouvelles leçons...
qu'en pensez vous? moi, elles me font frissonner....










vendredi 29 octobre 2010

Soirée Privée sans privations...

Hier soir, pour la première fois, je rassemblais mes compagnons de luxure chez moi.
Au programme? un sujet de débat avant de devenir objets d'ébats...

Dress code : toute pièce d’habillement qui soutient votre imagination

Drink code : soyons snob, champagne !

Une jeune femme me disait au dernier Munch qu'elle était étonnée de m'entendre parler de libertinage un sourire aux lèvres... mais en voyant arriver mes invités, ravis d'être présents, tout de latex et de bonheur vêtus, comment ne pas me réjouir de ces rencontres incroyables?

   



On trinque en l'honneur d'une absente, S*, retenue chez elle pour des raisons familiales, on accueille A*, nouvelle - pour certains d'entre nous en tout cas, arrivée inopinée de O*, tweets insupportables de Miss D*.

C* avait apporté des supports pour notre débat. Oh, ce n'était pas un débat de l'Académie Française - quoi qu'on a compté les points comme au Scrabble, et qu'on était bien plus joyeux, mais le pré-texte (ou pré-sexe?) était intéressant, fructueux, varié. Un podcast un jour peut être? hum hum...




Très vite - oh, nous avons tout de même attendu quelques heures tout de même, nous ne sommes pas (que) des animaux - les mains se sont faites baladeuses et caressantes, les bouches fiévreuses et humides, les regards brillants et complices, les corps se sont rapprochés, bouches et chaussures, doigts et chattes, mains et latex...





Notre tweeteuse s'étant enfuie - l'avons nous effrayée? merci à elle néanmoins pour les photos... sur un fond de Norah Jones, le claquement des mains sur des fesses trempées de champagne, les gémissements de bouches affairées, des scènes de luxures se reflétant dans les miroirs et les yeux des participants et participantes...
Des duos, des trios, des quartettes... un concert de plaisir(s)...




Je suis peut être fleur bleue - même si ce n'est pas traditionnellement dans ce champ sémantique qu'on utilise cette expression - mais à chaque fois que je suis entourée de tant de sexe et de plaisir, je ne peux m'empêcher d'exécrer le cinéma porno... tant de scènes quasi identiques reproduites dans ces soirées, et cependant, je ne me sens absolument jamais dans une situation glauque, je ne me sens jamais sale ou salie par mes pratiques...
Oui, j'aime avoir un homme entre mes cuisses pendant qu'un autre se fait caresser par ma bouche et de ma langue sa queue tendue, et qu'un troisième caresse mes seins ou taquine mon oeillet... et le seul sentiment que je ressens, c'est une sorte de plénitude, de plaisir, de normalité même... oui, nous écoutons nos corps, y'a-t-il plus normal que cela?
" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !"

Cependant, la vie, les sentiments, les insécurités se rappellent à notre souvenir. Oui, je vis avec bonheur mes expériences présentes, mais en partie aussi parce qu'elles me permettent de me poser les bonnes questions.

Cette fois-ci, ce n'est pas moi qui ai abordé la question de la séduction au sein d'un groupe, mais évidemment je me la suis posée aussi. Comment savoir quelle est l'image que l'on projette sur les autres? Comment être sûre que l'on plaît, que l'on est désirable?

Questions difficiles, violentes, blessantes, que chacun se pose nécessairement, et pas qu'une fois, dans ces circonstances où le désir est si présent que le moindre manque d'attention s'en ressent d'autant plus durement...

Les mots peuvent aider à cicatriser les maux.... ainsi qu'une partie carrée (qui était en fait pentagonale)

5h du matin, Paris s'éveille, et je m'endors entre deux amants aux mains douces et aux bouches plus douces encore....

Merci une fois encore à vous, et spéciale dédicace, comme disent les jeunes, à f*, qui m'a dit lire mon blog avec plaisir sans jamais faire savoir sa présence... à bientôt vous tous !

lundi 25 octobre 2010

Ces Messieurs dames...

Ce soir, documentaire sur france3 'ces messieurs dames' sur les transgenres...

Quelques phrases glanées ci et là dans ces interviews de 5 ou 6 messieurs qui se présentent presque tous comme "des hommes hétéros, mariés, qui aiment parfois s'habiller en femme... "

Pourquoi se travestir?
  • je suis un homme hétéro qui aime de temps en temps s'habiller en femme.
  • je suis un explorateur d'un monde que la plupart des hommes ne découvrent jamais.
  • pourquoi ce besoin de quitter cette peau d'homme? je n'ai pas de réponse, je pense que j'ai simplement en moi deux personnes, c'est tout.
  • ce qui est difficile, c'est d'essayer de faire le mec... c'est difficile d'être un homme dans notre société, c'est trop violent, ils jouent à la guerre...

Quel est votre rapport aux femmes ?
  • je suis un homme marié, hétéro, quand je regarde des femmes, même quand je suis habillé en femme, oui, j'en ai envie.
  • est-ce qu'on fait pas tout ça pour être désiré par un homme? non !
  • la féminité exacerbée comme une forme d'homosexualité ? non, je n'ai vraiment aucune attirance pour les hommes, je ne trouve pas le physique masculin particulièrement séduisant
  • bien qu'étant partiellement femme dans ma tête je reste attiré par les femmes, j'aime le monde de douceur, de féminité. A l'extrême, si je devais avoir une relation sexuelle en tant que Jacqueline, ce serait une relation lesbienne
  • çà ne me procure aucun désir d'être habillée en femme
  • une forme de castration? non ! ce n'est pas ce qu'on a entre les jambes qui fait qu'on est une femme.

Quelle relation avec votre épouse?
  • votre femme aime Jacqueline ? elle l'accepte, la conseille, mais refuse de sortir avec elle...
  • est-ce compliqué de vivre avec pascal + florence : il me l'a dit au bout d'un mois de relation, mais quand on aime quelqu'un, on l'aime en entier.
  • je lui ai dit au bout de 35 ans, et elle n'avait rien deviné
  • elle l'accepte : si je n'étais pas travesti, la vie serait plus facile, mais elle l'accepte...
  • çà ne perturbe pas le désir? c'est un peu compliqué de répondre... il sait être très viril. (dit sa femme)
 
Quel plaisir à être une femme?  
  • la qualité des tissus, la sensualité des matières, la variété des coupes, des matières, des vêtements, alors que les vêtements d'hommes sont toujours les mêmes
  • la façon de marcher
  • les femmes ont une gestuelle plus douce, plus arrondie, plus minimaliste, les pas tous petits, sur une largeur étroite
  • Vous auriez aimé naître femme? oui, tout à fait
  • Parfois j'ai l'impression qu'on est les dernières à rester féminines, les autres ont tellement l'habitude de porter un jean et un T-shirt...
Quid de la figure du père?
  • abîmer l'image du père en étant femme? oui, mais qu'est ce qu'il vaut mieux? un père absent parce qu'il n'est plus lui même, parce qu'il souffre, voir absent parce qu'il s'est foutu en l'air, ou quelqu'un qui explique les choses et qui dit qu'il ressent les choses différemment et qu'il a besoin de sortir de lui pour être la personne qu'il est vraiment.
Souffrance et délivrance...
  • il y a derrière tout ça une grande torture de l'esprit à jouer quelqu'un qu'on n'est pas. 'je suis un homme qui est un fantôme et une femme qui n'existe pas' quand je redeviens homme, je rentre dans un rôle de composition qui est pesant...
  • vous qui croyez en dieu, vous pensez qu'il vous a fait homme et femme? oui, je le remercie tout les jours de m'avoir fait beau et belle à la fois.
  • vous ne sentez rien de viril en vous? non, je ne l'ai jamais senti. j'ai été obligé d'être un homme socialement, mais c'est le regard des autres qui fait de moi une femme. je me sens plus fausse en homme, en femme je suis libérée. vous aimez votre corps? pas entièrement. tous les traits masculins me gênent, ils me rappellent que je suis née pas comme j'aurai voulu l'être.
  • ce qui est difficile, c'est d'essayer de faire le mec... c'est difficile d'être un homme dans notre société, c'est trop violent, ils jouent à la guerre...
  • je demande pas à ce qu'on vienne m'embrasser, je demande juste à ce qu'on me respecte
  • est-ce qu'on a peur du ridicule ? oui ! / c'est pour ça qu'on travaille bien le maquillage... / Oui, ça demande du courage pour oser sortir... / oui, la preuve, c'est que beaucoup d'entre nous ont une peur bleue de sortir en plein air...
  •  heureusement que Loan a existé à ce moment là, sinon je crois que je me serai noyée...
Quelques idées marquantes
  • ce qu'on aime et ce qu'on est, c'est complètement différent.
  • il n'y a pas une ligne entre homme et femme, il y en a au moins 10 !! les chromosomes / les hormones / l'appareil génital/ les autres apparences / la question juridique des papiers / le coté social : quel rôle joue-t-on / les vêtements / la sexualité / le mental : comment est ce qu'on pense / l'âme : ce qu'on ressent. Chaque personne peut tracer son profil. nous ne sommes pas une ligne droite, nous sommes un zigzag, nous sommes des êtres humains.
  • ne me demandez pas si je suis masculin ou féminin, je suis un gros mélange, comme tout le monde....
  • je n'ai pas de compte à rendre aux autres, on n'a qu'une vie, autant la faire du mieux possible, et puis voilà !
Quelques liens dans la presse
 
 
Jusqu'en février 2010, la « trans-identité » était encore considérée en France comme une maladie mentale.


Ce que j'ai ressenti, moi, en voyant et écoutant ces hommes, c'est une profonde tristesse. Comment notre société peut elle accepter de créer de tels décalages, de telles souffrances, en tenant à ranger chacun et chacune dans une case... Peut-être peut-on comparer cela à la souffrance des filles anorexiques, qui n'aiment pas le corps dans lequel elles sont nées? C'est très intéressant que le film ne se soit pas focalisé sur des homo transgenres, qui auraient pu faire dévier le sujet vers la question de l'homosexualité... ici, ils sont syndicalistes, psychothérapeutes, traducteurs, pères de famille, aucun ne considère son travestissement comme une volonté de séduction envers son propre sexe.
En fait, j'ai du mal à les comprendre, ces hommes malheureux.... tout cela me semble si loin de moi, si étranger. J'en suis heureuse en un sens, de ne pas avoir à ressentir ce malheur. Mais que peut faire la société pour défaire ce carcan et laisser chacun être heureux?

Thinking in progress....

samedi 23 octobre 2010

Not so happy few....

Réactions à chaud en sortant de 'Happy Few', le film de la rentrée sur l'échangisme...

Comme beaucoup de films français, on a l'impression qu'ils ont coupé le budget du dialogiste, ce qui explique que les mots sont quasi inexistants...

Mais pas les maux justement : ces couples qui se rencontrent, c'est beau. Ces couples qui ne se parlent pas, c'est triste. Comment conserver une notion de couple lorsqu'on ne partage pas ou plus ses sentiments, ses doutes et ses plaisirs? L'excitation du corps de l'autre - surtout Nicolas Duvauchelle, le seul un peu "borderline", anulingus roulé dans la farine, à la limite de la violence lorsqu'il accroche la nuque de Marina Fois, la gifle en lui disant "regarde moi dans les yeux" pendant qu'il la prend fort, si fort - je la comprends. Ce silence, renforcé par l'absence de musique de fond, inquiète...
Le résultat, évidemment : la douleur des coeurs, le manque des corps.

S'il y a une chose que j'ai apprise depuis que je goûte à ces nouveaux plaisirs que j'exprime ici, c'est bien que la communication est clé de tout : oh, évidemment, elle ne rend pas les choses plus aisées, il est bien plus facile de ne pas parler pour éviter les mots qui blessent les coeurs. Mais si le dialogue peut permettre d'accéder au bonheur, le silence le tue très certainement.

jeudi 21 octobre 2010

Rencontre Punchy...

Parfois, on n'a pas envie : pas envie de se pomponner, de se préparer à rencontrer un inconnu, de risquer de prendre un verre avec un petit fonctionnaire grêle, moche et qui pue (histoire vraie) même s'il écrit très bien...

et parfois, on aurait mieux fait de se forcer.....

et parfois, finalement, le destin nous force la main ! hier soir, à table en très bonne compagnie, un couple absolument passionnant et ravissant... on se dit au revoir, puis la conversation repart, chacun des couples s'est rencontré sur adopte un mec... on se dit qu'on ira voir nos fiches respectives...
'attends, c'est pas toi J*** qui m'a mis 2 lapins' ? fou rire écarlate... si c'est bien moi....

les corps qui se frôlent, les bouches qui se cherchent...

hé bien, finalement, on s'est retrouvés, tu vois :)

jeudi 14 octobre 2010

Leçons de séduction - 1 à 10

Un de mes correspondant me suggérait le "devoir" suivant : illustrer de photos érotiques / BDSM les fameuses leçons de séduction d'une célèbre marque de lingerie que je ne citerai pas ici...
En dehors du fait que cela m'a donné une bonne excuse de passer des heures à regarder des photos toutes plus belles et excitantes les unes que les autres, ... non, rien :)

















qu'en pensez vous?

PS technique : quelqu'un sait comment mettre un ppt sur blogger?

mercredi 13 octobre 2010

24h de la vie d'une femme...

24h de sexe (presque) sans interruptions,
24h serrée dans des bras forts, léchée par des langues avides, fouillée par des doigts impatients, percée par des sexes turgescents...
24h de jeu aussi, de blagues enfantines en fou rires, de caresses en calins, de chuchotement à l'oreille en cris de plaisirs...
24h à jouer avec mes petits joujous, étraîner mon plug pour une, puis deux, puis trois doubles pénétrations, me faire baillonner de latex, ma culotte que je t'avais laissée, souillée de ton sperme et de ma mouille, que tu enfouis dans ma bouche, mes mains que tu lies dans mon dos...
24h de cris, ma bouche est sèche, mes oreilles ne savent plus s'il viennent de moi, ces sons gutturaux, étouffés par l'oreiller dans lequel j'ai enfoui ma tête, mais qui pourtant résonnent dans ma tête, et qui redoublent mon excitation de me savoir si chienne...
24h de mots prononcés et entendus, qui disent le plaisir de ce moment à deux...

Toys / Jouets / Jouer / Jouir / Ouir / Plaisir

Dédicace visuelle à ces deux hommes qui m'ont fait chavirer, chacun à leur façon, chacun à leur rythme, chacun avec ses mots et mes maux, merci !






PS : La vie de chômeuse n'est finalement pas si désagréable....

dimanche 10 octobre 2010

Alice perdue au pays du BDSM

WE très BDSM, comme évoqué précédemment...
Ce matin, j'ai l'esprit dérangé - et ce n'est pas dû au manque de sommeil : et si, finalement, ce n'était pas fait pour moi?

Atelier Bondage Moderne dirigé par Sweetlord vendredi soir :
atelier de photographe à Montreuil, bonne ambiance, participants très sympas.
mais attachée par un mec inconnu, avec lequel il n'y a eu aucun feeling
rencontre de V*, homme assez énigmatique, mais dont la façon d'empoigner mes cheveux m'a donné des frissons..
 


mais aucun frisson en me faisant attacher, peut-être le côté 'scolaire' de l'atelier...
retour seule chez moi...







mais la seule chose dont j'avais envie, c'était quelque chose comme ça...

Samedi après midi : jeux de langues...
oh, nous avons beaucoup parlé, doux seigneur, mais après nos longs échanges par mail, et l'atelier de la veille, j'avais envie de jouer... Nous nous étions chauffés mutuellement, j'avais nourri le fantasme que vous mettriez en pratique un de ces scénarii dont nous nous étions parlés...
Était-ce la fatigue, comme vous l'avez dit, ou tout simplement que j'étais plus bandante par écrit qu'en vrai?
Nous avions tant parlé de fellation et d'orgasme, et je n'ai eu ni l'un ni l'autre...



Samedi : 1e Nuit Élastique
Pas mal d'appréhensions, me sentirais-je à ma place? hé bien, j'avais raison de me poser ces questions... ni soumise déclarée, ni dom cachée, là où les rôles des participants étaient clairement déclarés...
Mon accompagnateur, prévenant jusqu'à ce que d'autres seins et d'autres femmes l'accaparent..
V* à qui j'offre pour la première fois mes fesses et mes seins, qui me fait goûter au martinet et au paddle en cuir (je ne sais pas si c'est le terme approprié..) puis qui m'ignore
un travesti qui me dit que j'ai un gros cul et que je devrai plutôt mettre une jupe en taffetas
modèle finalement d'un kimbaku, mais si tard que personne n'y assiste ni ne photographie, attachée donc par un inconnu alors que j'avais tant envie que ce soit toi...

Esthétiquement du côté des maîtresses, si belles en corset, ou seins nus, tant de belles femmes, sexy et détachées à la fois
Peu attirée par les soumis (assez peu de femmes soumises, ce soir là en tout cas) : un homme tout petit, les cheveux sales, quasi nu mais couvert de chaînes, qui suit toute femme qui accepte de le frapper, des hommes qui finissent la soirée nus, se branlant discrètement entre deux léchages de chaussure...

Je ne sais quoi penser de cette soirée, je n'arrive pas à démêler les sentiments que j'éprouve ce matin, hors de la frustration de ne pas avoir été baisée depuis près d'une semaine, et alors que j'avais mis (trop) d'attentes dans ces deux soirées... Se sentir de nouveau quasi transparente, je n'avais pas ressenti cela depuis plusieurs mois... désorientée, déçue de ne pas avoir su susciter le désir, ne suis-je que de la viande fraîche, périmée dès qu'elle a été touchée ?

Post fatigué et émotions compliquées...

 


















merci à mon bondageur Frederic JDuroc !

samedi 9 octobre 2010

Entendu dans la rue

Retour d'une soirée pleine de nouveauté que je relaterai plus tard ici...
Minuit et demie, Strasbourg Saint Denis...

Un mec m'aborde, comme pour me demander une cigarette :
- Vous voulez pas baiser?
- pardon?
- Vous voulez pas baiser?
- PARDON?
- vous voulez pas baiser?
Eclats de rire (de ma part bien sûr)....
http://www.youtube.com/watch?v=fQKZyfOJB7s

Est-ce que je sentais les phéromones, ou est-ce que je ressemblais à une pute chinoise, ou est-ce que le mec tente le coup avec toutes les nanas seules de la rue....

en tout cas, il m'a bien fait rire !!

vendredi 8 octobre 2010

Venez à moi (bis)

Ce résumé n'est pas disponible. Veuillez cliquer ici pour afficher l'article.

mardi 5 octobre 2010

Duo à l'Opéra

Ton envie de moi, inextinguible apparemment, me fait me sentir absolument femme...

Hier soir, à l'improviste, je t'ai proposé d'aller à l'Opéra avec moi.
Superbe spectacle, ballet plein de poésie....

Et tes doigts qui me fouillaient pendant toute la première partie : mon odeur de femme en chaleur remplissait la loge, ton bras qui bougeait, mes frémissements de plaisir, ma respiration haletante quand je me pressais contre ton dos pour que toi seul entende mes gémissements que j'essayais au mieux d'étouffer...

Visite d'une loge de l'opéra, juste en dessous de la fameuse...
Même configuration, banquette, miroir, recoins....
A genoux devant moi, ta langue qui ajoute encore de l'humidité à mon sexe déjà trempé par tes caresses...
Fellation rapide, j'ai pourtant tellement envie de toi...
Écartelée dans l'embrasement de la porte, avec tes doigts qui me fouillent le con et le cul...

Mais dîner ensemble, j'aime que nous avons tant de choses à nous dire... et ta main sur mon cul nu sous ma robe légère... nous jouons ensemble à l'exhibitionnisme, tes doigts qui s'enfoncent en moi, assise sur un siège de la RATP, toi accroupi devant moi...

Et toujours ces moments si intense entre nous, nos corps qui se cherchent dans l'escalier, nos vêtements qui s'envolent à peine la porte refermée... le reste est à nous...

lundi 4 octobre 2010

Non, je n'aime pas les égoïstes

Cher XXX (le nom a été supprimé pour des raisons de bienséance, NDLR)

Je t'avais dit lors de notre première rencontre que je n'hésiterai pas à couper les ponts si je n'étais pas satisfaite. Voici donc le coup de ciseaux.

Je t'avais prévenu d'être moins égoïste. Tu as dû y repenser ponctuellement lorsque tu m'as demandé deux ou trois fois si ça allait, lorsque tu m'as cunnilingué en remarquant que je n'avais pas joui lors de ta sodomie, et... non, c'est tout.

Oui, cette sodomie était délicieuse, nos corps sont très bien assortis pour cela... empaler mon cul sur ta queue était très bon. Oui, ta queue dans mon sexe m'a donné beaucoup de plaisir.

Mais non, je n'ai pas joui : je t'ai menti, voyant que tu "abandonnais" après 5 min de cunni. Mais comment pouvais tu savoir ce qui me fait grimper aux rideaux, alors que tu ne m'as posé aucune question sur moi, que tu ne m'as pas caressée, que tu n'as pas cherché à découvrir ces zones si sensibles de mon corps, sans parler de mon esprit...

Non, je ne demandais pas une soirée romantique, mais j'espérais une soirée de découverte : c'est si intense ces premiers ébats, où l'on se cherche, on se teste, on se découvre mutuellement, dans une sorte de lutte où le vainqueur est celui/celle qui trouve le plus vite les secrets du corps de l'autre...

Au lieu de cela, tu as parlé de tes autres femmes. A peine sorti de mon cul. De tout, de rien, mais pas de moi. Pas de nous.

Tant pis : je me suis promis de ne jamais me réveiller un matin en regrettant la veille. Je ne regrette pas la soirée d'hier, mais ne souhaite pas repasser de tels moments.

Je ne dirai pas au revoir, donc, mais adieu.

samedi 2 octobre 2010

COD : Cordes On Demand...

Depuis plusieurs semaines déjà nous échangeons des mots, des pensées, des fantasmes...
Il sait beaucoup de moi, je sais beaucoup de lui, mais ce moment que nous allons partager, bien que préparé par tous ces écrits, sera un moment de vérité où nous nous présenterons l'un à l'autre...

Imperméable, tailleur noir, chemisier rouges, talons hauts escarpins noirs, chignon
Les regards qui ne me suivent pas dans le métro, qui ne se retournent au son de mes talons sur le pavé me renvoient mon image de femme classique, sortant du bureau, comme toutes les autres...

Porte-jarretelles, bas couture, soutien-gorge pigeonnant 
Moi je sais que je ne suis pas cette femme, je sais ma féminité et ma sexualité, et cette dualité entre l'apparence extérieure et cet accoutrement prévu pour la séduction me procure un plaisir avoué, cette boule dans le ventre qui tient autant de l'excitation que de l'anticipation...

Notre lieu de rendez vous? un angle de rue sombre, il fait déjà noir et froid dans les rues de Paris...
Je suis à l'heure mais il m'attends déjà. Une corde rouge à la main. Un sourire en coin aux lèvres. Les yeux brillants du plaisir anticipé de passer un moment ensemble.
Sans un mot, je présente mes poignets : il enroule la corde autour l'un d'entre eux, garde une certaine longueur pour pouvoir me guider jusqu'à cette chambre d'hôtel où il nous enferme. Le Jeu a commencé.

Son objectif? me faire lâcher prise totalement. Le mien ? lui faire lâcher prise un petit peu...
Il m'enlève doucement mon imperméable, commente mon choix vestimentaire, ouvre un bouton supplémentaire pour entrevoir mes seins, lisse ma jupe droite sur mes jambes pour rendre tout déplacement moins facile. Dans la lumière chaude et tamisée d'une lampe de chevet, il me fait rester debout, droite, au milieu de la chambre, tandis que sur le lit sont préparées les autres cordes avec lesquelles il m'attachera pour mieux me libérer. Il tourne autour de moi, et je vois dans son regard qu'il prépare l'oeuvre qu'il réalisera sur moi, imaginant le résultat final.

Donne moi ta culotte sans relever ta jupe
J'obtempère en me trémoussant un peu pour éviter de trop la relever... A peine ais-je le temps de commencer une phrase 'mais pourquoi...' qu'il la prend de mes mains et me la met dans la bouche. Goût de cyprine, odeur d'excitation. Large sourire sur ses lèvres, air de défi. Je fonds et souris aussi.

Corde rouge : mes mains
D'une main, il prend la mienne, et la joint avec l'autre dans mon dos. Je sens les tours de corde autour de mes poignets, presque jusqu'aux coudes, la tension des cordes, mes mains qui s'entrelacent. Grâce aux miroirs de la chambre, je peux voir le résultat : comme un gant de corde rouge qui monte le long de mes bras, ma poitrine lancée vers l'avant, un bouton supplémentaire sur le point de se défaire.



Corde noire : les chevilles
Une nouvelle corde est choisie avec précaution mais certitude sur le lit. Je dois resserrer les jambes, à la limite de l'équilibre. C'est un serpent noir qui entoure à présent mes chevilles, assorti à merveille avec mes escarpins noirs. Instable, et pourtant avec un curieux sentiment de sécurité. Je le regarde faire, entend le son des cordes, sens la caresse des cordes sur le nylon de mes bas, et l'excitation poindre en moi.



Corde noire : les hanches
Non, il ne fait rien dans l'ordre, il me surprend à chaque fois, je n'arrive pas à anticiper son prochain geste. D'une main sûre mais douce, il effleure mon corps, je sens ma respiration se couper lorsque ses mains se rapprochent de moi... Il lisse mon chemisier, ouvre un bouton de plus, il n'aime pas les plis... Avec sa corde, il dessine ma taille, formant un serre-taille qui contraste avec le rouge de mon chemisier et la blancheur de ma peau. Un passage entre mes bras, et me voilà droite comme un I.



Corde rouge: les jambes
Début de fou rire lorsqu'il me guide vers le tabouret qu'il place face au miroir: je marche comme un pingouin, les chevilles attachées... pas facile avec une culotte dans la bouche. Je demande un verre d'eau, il me retire mon baillon mais le remet immédiatement. Ce n'est pas de ça que j'ai envie dans ma bouche, il le sait, me fait un clin d'oeil complice qui me dit 'peut être tout à l'heure'.... Je reste seule quelques instants face à moi même, la chemise presque ouverte, les mains liées dans le dos, tandis que je vois son reflet, à côté du lit, choisissant son prochain outil... Il revient le sourire aux lèvres, une corde rouge à la main, et attache mes jambes au tabouret... Je me sens belle. Il bande. Je souris.

Corde noire : les seins
Ma tête tourne d'essayer de le suivre du regard, de suivre ses mains qui entourent ma poitrine, passant entre mes seins, frissons lorsque la corde caresse mon cou, lorsque par inadvertance - mais y'a-t-il quoi que ce soit de fortuit dans ses gestes ? - sa corde ou sa main effleure le bout de mes seins. Fiereté de voir mon corps petit à petit recouvert de cordes, son regard qui se fait plus brillant, son souffle qui s'accélère un peu - Concentration ou excitation? un  peu des deux je l'espère.

Il s'assoit en face de moi pour contempler son oeuvre. Si proche que nos genoux se touchent presque. Se lève, se sert un verre de champagne, se rassoit, me regarde droit dans les yeux. Je lutte pour garder les yeux ouverts, pour soutenir son regard et son sourire. Lui souris un peu. Mon corps soutenu par ces cordes se détend petit à petit. Il me parle, me dit combien il aime me voir ainsi, qu'il me trouve bandante, d'ailleurs, regarde ce sexe que tu excites, que je vois dans sa main qui le parcours de haut en bas. J'ai envie d'être cette main, de lécher cette goutte qui perle au bout du gland. Un ruban rouge qu'il rajoute à mon chignon pour que je sois à lui de la tête aux pieds.

Je ferme les yeux pour me concentrer sur le toucher, la sensation de ces cordes sur ma peau, pour me dérober un peu aussi à son regard brûlant, moi qui ne peux m'y soustraire. Long soupir de délassement. Longues minutes de silence, de relâchement, de conscience de moi.

Sa bouche sur la mienne soudain. Ses mains qui caressent les cordes de mon corps, en suivant le dessin. Coeur qui bat, mains moites. Les siennes qui remontent lentement le long de mes jambes, qui relèvent ma jupe. Froid du tabouret sur mes fesses nues. Mains sur mon chemisier, boutons ouverts, seins comprimés sortis de leur carcan de dentelle. Offerte. Détendue et tendue à la fois, étrange sensation.

Détachée du tabouret, portée près du lit, le buste sur le matelas, les fesses nues. Alternances de caresses, de griffures, de doigts qui les empoignent, les malaxent.
Gémissement. Est-ce moi? Oui, ce son de femelle en chaleur sort bien de moi, malgré mon baillon.
Ces doigts qui se glissent entre mes cuisses pour atteindre mon sexe ce sont les siens.
Ces gémissements, ces hanches qui se trémoussent pour se rapprocher de lui, ces cuisses qui tentent de s'ouvrir pour lui laisser le passage, ce sont les miens.
La langue qui parcourt mes fesses, c'est la sienne.
Les mouvements incontrôlés du bassin, ce sont les miens.
La queue qui enfin me pénètre, c'est la sienne évidemment.
Le cri de plaisir qui éjecte le baillon de ma bouche, c'est le désir enfin libéré qui le pousse....

Entendu aujourd'hui

"Ce qui est bien lorsqu'on est au chômage, c'est qu'on a le temps de lire, se promener, et baiser l'après-midi'...

Pas faux...